TOUS ÉGAUX (suite 2)

Publié le par Tonton Ric

LES CHIENS NE FONT PAS DES CHATS

Cette sentence populaire veut bien dire ce qu’elle signifie. La descendance d’un couple est dans la majeure partie des cas, le facsimilé des géniteurs. Nous ne vivons pas dans un monde empli de génies, de scientifique, d’érudits… Force est de constater qu’à notre époque encore il y a dans nos société occidentales (puisque je ne m’en tiens qu’à notre vieille Europe), de nombreuses, trop nombreuses personnes souffrant d’illettrisme, d’autres en rupture scolaire, et enfin, une catégorie inchiffrable de personne dont le QI est au-dessous de la moyenne dite normale. Ces individus ne possèdent en général qu’une instruction limitée, même s’ils ont parfois un esprit pratique assez développé. Mon raisonnement est le suivant, qui murmure, faute de certitude absolue, que les enfants nés de parents de ce type n’ont pas non plus les mêmes chances de réussite sociale que les enfants nés de parents instruits et capables de transmettre un certain savoir, au minimum basique. Ces mêmes enfants ont encore moins de chances que ceux issus d’un milieu de scientifiques ou d’individus au QI élevé, voire très élevé… Cela pour au moins deux raisons, mais non des moindres. La première, la génétique… Si l’intelligence n’est pas un organe inscrit dans le patrimoine génétique, elle dépend indéniablement de certaines prédispositions à l’apprentissage, à la rapidité du cerveau grâce notamment à certaines hormones fabriquées naturellement par nos organismes , les neurostéroïdes, qui entretiennent le réseau neuronal du merveilleux outil qu’est le cerveau humain. Ce moteur sans lequel nous serions réduits au rang de la limace est, me semble-t-il à la base de toutes les hiérarchies terrestres. Plus simplement, et en m’excusant pour ce petit dérapage « médical », les géniteurs transmettent selon les scientifiques, la quasi-totalité de leurs propriétés géniques à leurs descendants. Pas étonnant alors que les aptitudes mentales d’un fils d’érudit soient supérieures A LA NAISSANCE à celles d’un fils d’illettré. Evidemment, le choses seraient trop simples s’il suffisait de n’autoriser les unions qu’en fonction des capacités intellectuelles des individus… Trop facile et évidemment extrêmement malsain. D’autant que l’expérience a déjà été faite, au grand damne de la terre entière… Souvenons-nous d’un certain Adolph Hitler, de sa doctrines à propos d’une race « supérieure »…La simple évocation de ce fou donne encore des frissons, même à ceux de notre génération qui ne l’ont pourtant pas subit, comme l’ont subit nos parents et grands-parents. Non soyons sérieux, vraiment… Si la génétique prouve que nous sommes le fruit du patrimoine génique de nos parents, l’affaire n’est pas faite pour autant. Le second facteur dont nous subissons l’effet est notre propre caractère. Au sein d’une fratrie, surtout nombreuse, la constatation est facile à faire. Que trois, quatre, cinq enfants ou plus naissent de deux géniteurs, il est rare de trouver deux caractères complètement identiques. Nous avons tous face à un même évènement des réactions plus ou moins différentes. Il est de même pour l’apprentissage, pour le pouvoir de concentration, pour le comportement, la discipline, etc… L’aptitude à l’instruction, à l’apprentissage, n’est pas identique selon que le spécimen « enfant » sera attiré par le milieu artistique, scientifique, littéraire, manuel (pratique). Déjà, la notion, la faculté de choix revêt une grande importance dans le développement de l’individu, et donc dans cette notion d’égalité de chances acquise dès la naissance. Ajoutons à cela la PRESENCE EDUCATIVE des parents, et nous obtenons maintenant tout un panel de différences naturelles et sociales. Ainsi, dans les milieux dits « ouvriers », il est peu courant de rencontrer des individus au QI élevé, à l’érudition remarquable (au sens propre, donc visible) et bien souvent, au moins un des parents est présent au foyer pour éduquer les enfants. Il est donc probable que cette éducation sera basée sur la famille, sur la débrouillardise, et que les moyens accordés aux outils éducatifs modernes tels que les ordinateurs et autres, seront des acquisitions difficiles, voire inexistantes. Mais dans un milieu aisé, de type scientifique ou assimilé, l’éducation sera certainement plus axée sur les connaissances, l’instruction à haut niveau, de type universitaire, doctorat, etc… Si tant est que le caractère de l’enfant soit en accord avec le milieu et le style d’éducation qu’il reçoit, l’enfant sera la copie de ses parents. Mais il peut aussi, par révolte, fainéantise, ou simplement par manque de sentiments, d’éducation, de soins, devenir tout l’opposé de ceux qui l’ont engendré. De là à dire que nous sommes égaux, cela m’est impossible parce que je ne le pense pas. Mais penser qu’il n’y a pas de règle particulière pour que l’égalité des hommes ne soit plus une utopie n’est pas inenvisageable. Nous sommes dans une société qui évolue encore et toujours. Pourtant il reste encore LE point de discorde, ritournelle des réactionnaires ancrés dans un passé largement dépassé, mais pourtant explicable grâce à toute la réflexion qui nous a menés jusqu’ici, autant que des féministes et autres « chiennes de garde » ancrées dans leur volonté d’égalité des sexes. Selon les uns, les femmes ne peuvent pas être les égales des hommes parce que leur place est au foyer à perpétuer l’éducation de leur progéniture, de parfaire leur instruction par l’aide au devoir, apporter ce que la Femme a toujours apporté depuis la nuit des temps dans la maison, fertilité et bien être. Pour les autres, ces tâches sont réductrices, désuètes et injustes. Les femmes ont prouvé depuis une bonne centaine d’années qu’elles possédaient une intelligence au moins égale à celle des hommes, lorsqu’elle ne leur est pas supérieure. La Femme, par son caractère, par son rôle éducatif instinctif, possède en elle une qualité que peu d’hommes ont en eux : la douceur, la diplomatie… Et là encore il me semble évident que ces traits de caractères sont issus directement de notre passé préhistorique. Ils sont inscrits dans nos gênes comme des marques distinctives de comportement. La femme, après avoir été la reproductrice, puis la gardienne du foyer, a voulu et en partie réussi à devenir l’égale de l’homme… Elle a acquit le droit, ce qui ne fut pas une mince affaire, de faire des enfants avec qui et quand bon lui semblait… Elle s’est en quelque sorte émancipée de son rôle social primaire. Est-ce mal ? Est-ce bien ? Ce n’est pas mon sujet d’aujourd’hui. Mais je relève que les femmes ne sont pas socialement égales aux hommes ni dès la naissance, ni même après la scolarité. Car l’entrée d’une femme dans le monde actif est loin d’être simple, surtout pour les classes moyennes où les choix de carrières sont restreints et fragiles. La race ou la couleur de peau, l’origine ethnique, le sexe, le milieu socio-éducatif, le lieu de vie, l’héritage génique, le caractère individuel… Voilà encore beaucoup de choses, trop de choses assurément, qui me laissent à penser que non… Nous ne sommes pas égaux. Ni à la naissance, ni dans la société telle qu’elle est construite aujourd’hui encore. L’égalité est-elle utopie ? Ma réponse est oui, assurément. Mais est-ce important, au fond, d’être tous égaux, si déjà nous réussissons à accepter TOUTES les différences, à les incorporer dans nos styles de vie, dans nos sociétés pour en faire un signe distinctif humain ? C’est certainement là qu’est la véritable utopie. De croire que l’Humanité est capable de vivre en paix totale et en harmonie universelle. L’homme est fait pour conquérir, pour imposer, coloniser… C’est sa marque de fabrique comportementale. Il a besoin de passer par dessus plus faible que lui pour le dominer ou l’anéantir, il a l’envie de dominer celui qui le domine un jour. C’est un guerrier, un conqué-rant… un tueur (une métaphore qui n’en est pas toujours une…). Voilà donc le moment où je clos ce premier sujet « TOUS EGAUX ? », en espérant que nous aurons de nombreux échanges à ce propos, et surtout en vous remerciant d’avoir eu la patience de lire jusqu’à la fin. Vous avez donc la parole, mes amis.

Eric JACOBS

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