TOUS ÉGAUX

Publié le par Tonton Ric

TOUS EGAUX ? En politique, et plus particulièrement ces derniers temps, il est une question qui revient depuis le début du XXème. Siècle. Une lutte, un combat plutôt qu’une question, d’ailleurs, qui concerne l’égalité des classes : « Peut-on croire au jour où viendra l’Egalité de tous les hommes ?... ». Avant même la naissance de ce débat politique, les rois, empereurs et autres présidents se souciaient déjà d’une certaine « humanité » souvent après avoir fait la guerre… D’abord on tue, puis on reconstruit au lieu d’asservir et d’anéantir. On ne parlera vraiment de génocide qu’avec la naissance du christianisme (je vous renvoie à vos livres d’Histoire…). Au cours de l’histoire, les conflits, qu’il s’agisse de guerres ou de soulèvements populaires, ont souvent été une réaction à des traitements inhumains et à l’injustice. Le Cylindre de Cyrus , rédigé en 539 avant Jésus-Christ par Cyrus le Grand de l’Empire achéménide de Perse (ancien Iran) après sa conquête de Babylone, est souvent considéré comme le premier document concernant les droits de l’homme. Quant au Pacte des vertueux (Hilf-al-fudul) conclu entre tribus arabes vers 590 après Jésus-Christ, il est considéré comme l'une des premières alliances pour les droits de l’homme. La Déclaration anglaise des droits de 1689, rédigée à la suite des guerres civiles survenues dans le pays, a été le résultat de l’aspiration du peuple à la démocratie. Un siècle plus tard exactement, la révolution française donna lieu à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui proclamait l’égalité universelle, qui reste, à mon humble avis, le vecteur primordial de notre évolution sociale et sociétale, tout au moins en ce qui concerne la France. Après la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945) et la création de l’ONU (Organisation des Nations Unies), la communauté internationale jura de ne plus jamais laisser se produire des atrocités comme celles commises pendant ce conflit. Les dirigeants du monde entier décidèrent de renforcer la Charte des Nations Unies par une feuille de route garantissant les droits de chaque personne, en tout lieu et en tout temps. (Réf. ‘’site de l’ONU’’). Voilà clos le préambule à ma réflexion. Pour introduire vraiment mon sujet, il me parait nécessaire de redire encore que l’Homme, je précise pour certains « Homme » en tant qu’Humain, ce qui inclut donc la Femme évidemment, est une espèce animale intelligente sexuée. Dans le règne animal, il est une évidence que la femelle est dépendante du mâle (hormis quelques rares cas où elle le tue) qui, en général, lui procure nourriture et protection en contrepartie d’assurer sa descendance, et ainsi faire perdurer l’espèce, et mieux encore, par la sélection naturelle, préserver, voire améliorer les caractéristiques de l’individu, notamment la force, la vitalité, tout ce qui est indispensable, une fois encore, à la pérennité de son espèce. Rituel de séduction, accouplement, reproduction, rituel nourricier et protecteur… Ici point d’intelligence, simplement un instinct animal, qui distingue l’animal primitif de l’humain évolué. Certains scientifiques, certains philosophes, attribuent à d’autres espèces animales le statut d’Intelligent (éléphants, certains singes, dauphins, et même parfois le chien) au seul fait qu’ils la définissent en partie comme « capacité de choix ». Ainsi, le simple fait de pouvoir choisir d’accomplir un acte plutôt qu’un autre pourrait être perçu comme preuve d’intelligence… J’avoue que pour ma part, je ne pense pas vraiment que l’on puisse tenir compte de ce facteur, dans la mesure où le choix peut aussi être une marque d’instinct, développé peut-être, mais malgré tout d’instinct. Pour d’autres, se reconnaitre dans un miroir est une preuve d’intelligence… J’avoue ne pas trop savoir quoi dire à ce sujet, dans la mesure où des millions d’Hommes se regardent dans leurs miroirs chaque matin, et même pour beaucoup plusieurs fois par jour, et que cela ne les rend pas spécialement intelligents. La définition à laquelle j’adhère, en ce qui concerne l’intelligence, est la faculté qu’a une espèce (parfois seulement un individu distinct sans que son espèce dans sa globalité soit engagée) d’apprendre et de reproduire de façon volontaire et impromptue. Ainsi se distingue la quasi totalité de la population humaine. Sont concernés également quelques rares spécimens d’autres espèces, ce qui ne rend pas ces espèces spécifiquement intelligentes.

... à suivre...

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